|
AGENDA
Soirée débat sur
les risques émergents
France Nature Environnement (FNE) et la FRAPNA
5 mars, Lyon
Informations et inscriptions
Soirée débat sur
l’air intérieur
SERA
5 mars, Francheville (69)
Informations et inscriptions
Journée d'études :
"De la santé à l'environnement, savoirs urbains en perspective (XVIIIe-XXIe siècles)"
6 mars, Lyon
Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LAHRA)
Informations et inscriptions
Conférence : plastique méditerranée, au delà du constat, quelles solutions ?
10-11 mars, Monaco
Informations et inscriptions
Salon Ecobat 2015
18 et 20 mars, Paris
Informations et inscriptions
Intersol’ 2015
Congrès-exposition international sur les sols, les sédiments et l'eau
24-26 mars, Paris
Informations et inscriptions
Conférence Eau & Santé Water & Health 2015 : Les médicaments dans le cycle urbain de l'eau / Etat des connaissances et stratégies de réduction
Graie, Grand Lyon,
Astee, SIG
26 et 27 mars, Genève
Informations et inscriptions
Colloque final du programme GESSOL : "Fonctions environnementales et gestion du patrimoine sol" ADEME et Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie
28-30 avril,
Champs-sur-Marne (77)
Informations et inscriptions
Adaptation au
changement climatique :
des idées neuves pour nos plans d’actions territoriaux
29 avril, Lyon
Informations et inscriptions
4ème Colloque Hygiène-Santé ANTS – Comment développer et renforcer la santé environnementale entre les Agences régionales de santé (ARS) et les collectivités territoriales ?
Association nationale des techniques sanitaires (ANTS)
20-22 mai, Saint-Raphaël
Informations et inscriptions
94ème Congrès de l’Association Scientifique et Technique pour l’Eau et l’Environnement (ASTEE)
ASTEE 2-5 juin 2015, Montauban
Informations et inscriptions
Colloque "Care, Genre & Environnement"
7-11 septembre, Lyon
Informations et inscriptions
Colloque santé et environnement,
parcours et constructions historiques
AHPNE
9-11 décembre,
Pierrefite-sur-Seine
Informations et inscriptions |
Actualités
Le Premier Ministre et la Ministre de l’Ecologie présentent la feuille de route issue de la conférence environnementale
Manuel Valls et Ségolène Royal ont présenté la feuille de route qui fait suite à la conférence environnementale des 27 et 28 novembre 2014.
Parmi les 74 mesures couvrant les 3 thèmes (mobilisation vers la COP21, transport et mobilité durable, environnement et santé), 27 mesures structurées en 12 objectifs relèvent de la santé environnementale. Les champs d’action concernent les risques sanitaires liés à l’état des milieux, la pollution de l’air extérieur et intérieur, l’environnement sonore, les produits phytosanitaires, ou encore les résidus de médicaments dans l’environnement. Parmi les mesures phares, en vue d’améliorer la qualité de l’air, on peut retenir l'octroiement d'une prime à la conversion des diesels anciens, des aides au renouvellement des appareils de chauffage au bois dans les zones exposées à la pollution, un système d’identification des véhicules en fonction de leurs émissions polluantes, l’encouragement au fret ferroviaire, ou encore une incitation à l’usage du vélo dans les entreprises. Le gouvernement prévoit aussi des actions d’information sur les impacts connus des pesticides ou sur l'effet des perturbateurs endocriniens chez les femmes enceintes. Une stratégie d’étiquetage des produits de consommation courante contenant des nanomatériaux est aussi prévue. Par ailleurs, en vue d'améliorer la prise en compte des enjeux de santé environnement dans les politiques et décisions publiques, les évaluations d'impact santé (EIS), outils développés par l'Organisation Mondiale de la Santé, seront diffusées aux collectivités via les plans régionaux santé environnement.
Lire la feuille de route
Consulter les 10 actions phares
Une loi qui renforce l’encadrement de l’exposition aux ondes électromagnétiques
La loi relative à la sobriété, à la transparence, à l'information et à la concertation en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques a été promulguée. L’Agence nationale des fréquences (ANFR) devra publier des outils de simulation de l’exposition générée par l’implantation d’une installation radioélectrique. La loi prévoit aussi l’interdiction du wifi dans les lieux accueillant des enfants de moins de 3 ans. Dans les écoles primaires, les accès sans fil doivent être désactivés lorsqu’ils ne sont pas utilisés. La loi vise aussi des mesures de transparence : dans les immeubles d’habitation, les résultats de mesures de fréquences doivent être transmis aux propriétaires et aux occupants. Pour équiper un local privé à usage d’habitation d’émetteurs de champs électromagnétiques d’un niveau supérieur à un certain seuil, une information claire et lisible doit être donnée aux occupants. Les établissements publics doivent signaler par un pictogramme leur accès wifi. En outre, la publicité et la vente d’un téléphone mobile et d’un terminal radioélectrique sans recommandation claire concernant l’utilisation d’un kit mains libres limitant l’exposition de la tête aux champs électromagnétiques émis est interdite. Par ailleurs, les notices d’utilisation des équipements terminaux radioélectriques doivent comporter une indication permettant de désactiver le wifi.
Dans un an, le gouvernement doit remettre au Parlement un rapport sur la question de l’électro-hypersensibilité, qui étudiera notamment l’opportunité de créer des zones à rayonnements électromagnétiques limités, particulièrement en milieu urbain.
Consulter la loi n° 2015-136 du 9 février 2015
L’INCa fait le point sur les cancers en France
L’Institut National du Cancer (INCA) a publié son rapport annuel sur les cancers en France, qui contient les faits marquants de 2014, les données générales sur les cancers, ainsi que des focus sur le cancer du sein et les cancers liés au tabac. Concernant la partie environnement, l’INCa rappelle la difficulté à établir des liens entre cancer et expositions environnementales en raison notamment des expositions à des faibles doses ou combinées. Sur l’exposition aux rayonnements ionisants à des fins médicales, l’INCa mentionne que des études sur cohortes sont en cours, et que la réduction de l’exposition est un objectif du Plan cancer. Concernant le radon, des concentrations peuvent être élevées dans un espace clos et engendrer un effet cancérogène accentué s'il est combiné au tabagisme. Par ailleurs, si l’exposition aux ultraviolets d’origine solaire est à l’origine de 71,1 % des mélanomes, les ultraviolets d’origine artificielle sont classés « cancérogènes certains pour l’homme ». Concernant les rayonnements non ionisants, l’INCa rappelle que si les champs électromagnétiques de radiofréquences dont ceux émis par les téléphones portables sont considérés comme « peut-être cancérogènes pour l’homme », aucun lien n’a été démontré entre les leucémies et les champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences produits par les lignes de très haute tension. Le dispositif national de surveillance et de mesure de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques est opérationnel. Enfin, l’INCa cite aussi la pollution atmosphérique et ses matières particulaires jugées cancérogènes pour l’homme, les perturbateurs endocriniens suspectés d’être à l’origine de cancers, les pesticides arsenicaux classés comme cancérogènes avérés, et d’autres molécules comme cancérigènes possibles.
Lire le rapport complet
Consulter la synthèse
Le CEPRI publie un guide sur la gestion des inondations par ruissellement pluvial
Le Centre européen de prévention du risque inondation (CEPRI) a publié un guide sur la gestion des inondations par ruissellement pluvial destiné aux collectivités territoriales. Entre 1982 et 2014, 72,5 % des communes françaises ont fait au moins une fois l’objet d’un arrêté catastrophe naturelle pour « ruissellement et coulée de boue ». Pourtant, ce risque apparaît comme sous-estimé par rapport aux autres types d’inondation, alors que les risques sanitaires peuvent être importants (dangers liés aux moisissures, ou à l’exposition aux produits charriés par les eaux ruisselées comme les produits phytosanitaires ou les métaux lourds, etc.). C’est pourquoi ce guide a vocation à sensibiliser les élus, les aménageurs et les techniciens aux stratégies de gestion et aux outils à disposition pour préparer leur territoire à ce risque naturel. A partir d’un état des lieux des stratégies de gestion de ce risque, le CEPRI analyse les obstacles rencontrés, en particulier la possible suppression de la taxe pour la gestion des eaux pluviales urbaines. Le guide présente ensuite des propositions d’amélioration en s’appuyant sur des exemples concrets, notamment des systèmes alternatifs plus durables.
Consulter le guide |
L’EFSA réévalue les risques liés à l’exposition au bisphénol A
L’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a procédé à une réévaluation des risques sanitaires liés à l’exposition au bisphénol A (BPA) suite à la publication de nouvelles études et de nouvelles données. Les experts de l'EFSA ont affiné la toxicité de ce composé chimique utilisé dans la fabrication de matériaux notamment en contact avec des aliments. La dose journalière tolérable (DJT), quantité considérée sans danger, a été réévaluée, passant de 50 microgrammes à 4 microgrammes par kilogramme de poids corporel par jour. L’EFSA estime que l’exposition alimentaire est de 4 à 15 fois plus faible que précédemment estimée par l'EFSA en 2006, selon le groupe d’âge considéré. En effet, les estimations les plus élevées, qui proviennent d’une combinaison de sources diverses, sont 3 à 5 fois inférieures à cette nouvelle dose. La DJT est cependant provisoire compte tenu des incertitudes sur les effets sanitaires potentiels du BPA sur la glande mammaire et sur les systèmes reproductif, métabolique, neurocomportemental et immunitaire. Des incertitudes demeurent aussi sur l’exposition cutanée au vu du manque de données disponibles. L’EFSA a donc conclu qu’aux niveaux actuels d’exposition, le BPA ne présente pas de risque pour la santé, ni pour des consommateurs plus vulnérables, et ce quelle que soit la voie d’exposition. L'EFSA réexaminera la dose journalière tolérable provisoire quand des résultats du programme national de toxicologie des États-Unis seront disponibles pour être évalués d'ici 2 à 3 ans.
Accéder à la version vulgarisée de l’avis scientifique de l’EFSA
Lire le rapport scientifique (en anglais)
En Rhône-Alpes
Air Rhône-Alpes dresse le bilan des épisodes de pollution atmosphérique pour l'ensemble de la région en 2014
Air Rhône-Alpes a publié un bilan des épisodes de pollution atmosphérique et des activations des dispositifs préfectoraux en Rhône-Alpes en 2014. Si la région a été moins touchée par des épisodes de pollution en 2014 que les autres années, et ce en raison d’une météo plus favorable, les particules fines ont tout de même été à l’origine de 91 % des épisodes de pollution, dont la durée a parfois atteint 10 jours consécutifs. Les zones les plus touchées étaient la vallée de l’Arve, le bassin lyonnais/Nord-Isère et la zone urbaine des pays de Savoie. En hiver, près de ¾ des émissions de particules PM10 seraient dues au chauffage individuel au bois. Le rapport fait le point sur les courts épisodes de pollution à l’ozone et au dioxyde de soufre, mais aussi sur les leviers d’action tels que les PPA (plans de protection de l’atmosphère), et les dispositifs préfectoraux. Notons que le début de l’année 2015 a connu des épisodes de pollution aux PM10, dont un du 17 au 21 février qui a donné lieu à une alerte dans la vallée de l’Arve. Air Rhône-Alpes vient d’ailleurs de lancer une campagne de mesure destinée à étudier finement l’atmosphère dans la vallée de l’Arve lors de situations anticycloniques hivernales, propices aux épisodes de pollution.
Lire le bilan d’Air Rhône-Alpes
Bilan 2014 de la qualité de l'air et évaluation de l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique à Annecy
L’Institut de veille sanitaire (InVS) a publié les résultats de l’évaluation de l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique urbaine dans l’agglomération d’Annecy sur la période 2009-2011. Cette évaluation a pour objectif de quantifier les bénéfices sanitaires et économiques si les niveaux de pollution étaient réduits. Sur l’agglomération d’Annecy, qui regroupe 10 communes, 135 000 habitants et s’étend sur 100 km², le rapport indique qu’à court terme le respect des valeurs guide de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’ozone et les particules fines PM10 permettrait d’éviter chaque année 7 décès et 24 hospitalisations pour causes respiratoires et cardiaques. A long terme, le respect de la valeur guide de l’OMS pour les particules fines PM2,5 se traduirait par un gain moyen de l’espérance de vie à 30 ans de 11 mois, soit 70 décès évités par an. Une réduction de la pollution atmosphérique peut donc permettre un bénéfice sanitaire non négligeable. En comparaison, l’évaluation d’impact sanitaire de la pollution atmosphérique que l’InVS avait récemment réalisée sur les agglomérations de Valence et de Saint Etienne indiquait que 55 décès par an pourraient être évités à Valence, contre 200 décès sur l’agglomération stéphanoise. Par ailleurs, Air Rhône-Alpes a présenté lors d’une réunion publique un bilan de la qualité de l’air dans l’agglomération d’Annecy pour l’année 2014. L’an dernier il n’y a eu aucun dépassement réglementaire, et Annecy se situe globalement au même niveau que des agglomérations telles que Chambéry, Grenoble ou Lyon. Le chauffage individuel au bois non performant représente le principal émetteur de particules.
Lire l’évaluation sanitaire de l’InVS
Consulter la présentation d’Air Rhône-Alpes
Evaluation de la qualité de l'air à Francin
Air Rhône-Alpes a publié une évaluation de la qualité de l’air suite à l'incendie qui a eu lieu le 27 octobre 2014 dans un tas de copeaux de bois de 5000 m3 du centre de compostage de Francin, près de Montmélian. L’évaluation porte sur la qualité de l’air sur les journées du 27 au 29 octobre. Les résultats montrent que les teneurs en particules ont significativement augmenté les 28 et 29 octobre. Le seuil de la valeur limite pour la protection de la santé (50 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 35 jours par an) a été dépassé le 28 octobre sur le site urbain de référence de Chambéry, avec 53 µg/m3. Mais seule la quantité de particules a pu être enregistrée par Air Rhône-Alpes, et non pas leur composition. Le site de surveillance d’Air Rhône-Alpes le plus proche qui enregistre la composition des particules et suit en permanence les hydrocarbures aromatiques polycycliques a seulement pu effectuer des prélèvements les 27 et 30 octobre. Les résultats ne montrent pas d’impact décelable de l’incendie pour ces polluants.
Lire le rapport
Du nouveau sur le Web
Le quiz "les déchets en France" du Ministère du Développement durable
Le Ministère du développement durable a mis en ligne un quiz sur les déchets en France, qui permet à chacun de tester ses connaissances à travers 7 questions sur le secteur le plus producteur de déchets, les sacs plastiques, ou encore le gaspillage alimentaire.
Faire le quiz
Le WECF publie un nouveau guide
L’association Women in Europe for a common future (WECF) a mis en ligne son huitième guide grand public : « Protéger les enfants en évitant les substances toxiques » dans les produits de rénovation et de décoration intérieure, comme le formaldéhyde, les colorants azoïques ou encore les retardateurs de flammes bromés.
Consulter le guide
Primarisk, la plateforme web de l'Ineris sur les risques industriels
L'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) a mis en ligne une nouvelle version de sa plate-forme Primarisk. Elle propose aux acteurs de la sécurité industrielle des ressources documentaires issues des travaux d'expertise de l’Institut, des ressources disponibles auprès d'autres acteurs de la sécurité industrielle, et des outils de calcul validés par l'Ineris et ses partenaires.
Accéder à Primarisk
« De quel bois je me chauffe ? », la campagne de Grenoble Alpes Métropole
Grenoble Alpes Métropole lance sa campagne de communication sur le chauffage au bois, une source importante de pollution de l’air dans l’agglomération grenobloise lorsqu’il est utilisé dans de mauvaises conditions.
Accéder au site |